Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

actualité

1 décembre 2022

opération spéciale russe

Les Russes sont avec Poutine

Guerre en Ukraine

L’ambassade russe à Washington a condamné dernièrement les déclarations du directeur adjoint de la CIA, qui a souhaité publiquement recruter des agents parmi les Russes opposés à l’intervention en Ukraine.
Comme l’a relaté le Wall Street Journal le 22 novembre 2022, le directeur adjoint de la CIA David Marlowe a fait part, lors d’une intervention à l’université George Mason (Virginie) de l’intention de l’agence de proposer une collaboration à tout citoyen russe opposé à l’intervention de son pays en Ukraine. «Nous cherchons dans le monde entier des Russes qui sont aussi dégoûtés que nous par cette situation», a déclaré David Marlowe à l’occasion d’un débat organisé par le Hayden Center, un cercle de réflexion dédié au renseignement. Le directeur adjoint a assuré que la CIA qui fête cette année son 75e anniversaire, était ouverte au business avec tout candidat qui présenterait ce profil. Cette offre d’emploi très directement formulée n’a pas échappé à l’ambassade de Russie aux Etats-Unis, qui a vivement réagi sur les réseaux sociaux à ces propos en dénonçant ces déclarations. «Nous ne nous bercions pas d’illusions quant aux activités antirusses de la CIA», avance le communiqué de l’ambassade, rappelant que la volonté des services américains de déstabiliser la Russie, y compris en intervenant dans sa politique intérieure. Un pari voué à l’échec, selon l’ambassade russe. Les déclarations de David Marlowe ne font que confirmer le cap hostile adopté par Washington dans le but d’affaiblir la Russie de l’intérieur en recourant à des méthodes subversives sophistiquées. «Tout cela confirme que la crise ukrainienne est inspirée par les cercles dirigeants américains dans le but d’infliger un échec à la Russie», poursuit l’ambassade. Selon elle, cet objectif a été défini dans le cadre de la nouvelle stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis : dévoilée le 12 octobre dernier, celle-ci présente la Russie comme dangereuse et fixe l’objectif de restreindre son influence sur la scène internationale. La représentation diplomatique à Washington voit également derrière les déclarations du directeur adjoint de la CIA, un désir de se faire bien voir et d’obtenir du Congrès une augmentation du budget de l’agence du renseignement américain et la volonté de redorer sa réputation après l’échec du retrait des forces américaines de l’Afghanistan. Outre l’ambassade souligne que les tentatives de semer la division dans la société russe sont vouées à l’échec, affirmant que les citoyens russes soutiennent largement l’opération militaire spéciale lancée le 24 février 2022. Le 22 novembre, l’ambassade russe avait dénoncé et critiqué l’absence de condamnation claire après l’exécution à bout portant de soldats russes par les forces de Kiev, un acte constitutif d’un crime de guerre selon Moscou. «L’armée russe est contrainte de se battre avec ceux qui utilisent les Ukrainiens comme chair à canon sans se soucier des pertes subies. L’opération militaire spéciale russe n’est pas dirigée contre les Ukrainiens, mais contre ceux qui les utilisent à leurs propres fins» a déclaré ce vendredi 25 novembre Vladimir Poutine lors de la rencontre avec les mères de militaires participant à l’opération. Il a souligné que la Russie défendait la juste cause en protégeant les personnes résidant sur les territoires qui viennent d’intégrer la Fédération de Russie. Dans le même temps, le dirigeant russe a indiqué que «les ennemis de la Russie cherchaient à discréditer ce que font nos gars ainsi que notre très noble impulsion de protéger notre peuple dans le Donbass, à Zaporojié et à Kherson. Nous sommes contraints de nous battre non avec ceux qui leur fournissent tout et les financent, les utilisant en effet comme chair à canon. J’exagère point, là bas, ils ne prennent pas en compte les pertes subies», a affirmé le chef du kremlin.

Par Oki Faouzi

 

 

 

Publicité
Publicité
15 novembre 2022

RUSSIE

Igor Konachenkov accuse les généraux du Pentagone de va-t-en-guerre

Russie/Otan

 

«La Russie constitue l’une des cinq menaces principales pour les États-Unis», a signalé le général américain Raymond Thomas durant la toute récente session au Sénat. Pendant les heures qui ont suivi, le ministère russe de la Défense a vite riposté contre ses propos. Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov a déclaré à ce sujet que les généraux du Pentagone sont toujours obsédés par la guerre froide avec la Russie, tout en ignorant les véritables menaces qui pèsent sur la sécurité. «La focalisation de certains généraux du Pentagone sur les stéréotypes hérités de la guerre froide et leur incompréhension des menaces réelles qui pèsent sur la sécurité n’ont rien de surprenant. On nous demande souvent en quoi consiste la différence entre les forces spéciales russes et leurs collègues américains. Nous soulignons toujours que les principales qualités des officiers russes sont l’intelligence et la détermination», a-t-il indiqué. Et d’ajouter «il ressort clairement de la déclaration du général Thomas que les prescriptions du Pentagone à cet égard sont différentes par rapport à notre vision», fait-il savoir à l’agence d’information russe.

La Russie surpasse la fore de l’OTAN militairement
Des analystes américains ont signalé en avril 2016 le développement continu de l’armement moderne de la Russie. Le site américain WAR ON THE ROCKS a remarqué la supériorité de l’armée russe et son développement durable durant les dernières années et au terme de deux années d’analyse, es auteurs de l’article David Shlapak et Michael Johnson, analystes du centre de recherche Rand Corporation ont conclu que la Russie dépasse les Etats-Unis et leurs alliés non seulement en matière d’armements, mais aussi en termes effectifs. Estimant que la Russie pourrait écraser en trois jours les forces de l’Otan dans les pays baltes. Les experts ont indiqué que la portée de tir des canons et de l’artillerie russes est de loin plus importante que celle des armements américains du même type. Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a déclaré en février 2016 que Washington va quadrupler, à hauteur de 3,4 milliards de dollars, les dépenses destinées à renforcer la présence américaine en Europe avec des équipements de combat lourds (tanks, lance-roquettes), pouvant accommoder une division américaine (15 à 20 000 hommes). Moscou a mis en garde contre le stationnement permanent de forces de combat alliées à sa frontière, qu’elle considère comme contraire à l’Acte fondateur Otan-Russie, signé en 1997. De ce fait l’Otan dévoilerait lors de son prochain sommet à Varsovie en juillet 2016, les détails de cette présence avancée, informe-t-on. Or, le nouveau radar américain qui va surveiller les missiles balistiques entrera en service dans le nord de la Norvège d’ici 2020, a indiqué la société norvégienne de radiodiffusion et de télévision NRK.
D’après cette source d’information qui parle d’un rapport du chef du renseignement militaire du pays, le général Morten Haga Lunde, les travaux de construction avaient débuté à l’été 2017 pour durer trois ans. Le nouveau radar fera son apparition à Varda près d’un ouvrage similaire, le Globus II (AN/FPS-129 Have Stare, mis en service en 2001.
Oki Faouzi

 

 

15 novembre 2022

europe

Le continent peut manquer de gaz en 2023 et 2024

Europe

Un montant de 150 milliards d’euros de déficit sur un an ! Le solde du commerce extérieur de marchandises de la France recule rapidement au fil du temps. Le déficit commercial français sur les biens a battu un nouveau record mensuel en septembre avec 16,8 milliards d’euros, rapportent les douanes, toujours plus plombé par la facture des importations énergétiques.

En cumul sur douze mois en septembre, le déficit commercial français s’affiche même au niveau jamais vu de 149,9 milliards d’euros, dans le sillage d’une dégradation continue des chiffres mensuels depuis la fin 2020. Il a déjà largement dépassé sur les neuf premiers mois de l’année le record historique déjà établi l’an dernier à 85 milliards d’euros, ainsi que la barre symbolique des 100 milliards d’euros. Dans leur document de synthèse, les Douanes précisent qu’en septembre, 2022 importations qui continuent d’augmenter nettement et une croissance modérée des exportations expliquent ce recul». La valeur des biens et marchandises importées a ainsi culminé à 68,5 milliards d’euros, soit une hausse de 1,6 milliard d’euros, pendant que les exportations ont progressé de 700 millions d’euros, à 51,7 milliards. L’inflation accentue la hausse du déficit. Les douanes précisent que «la hausse des importations et exportations en valeur est majoritairement portée par la croissance des prix des biens échangés», à une période où l’inflation a nettement augmenté en France et dans le monde. Sur les neuf mois écoulés, les prix ont augmenté par rapport aux neuf premiers mois de 2021 de 24,4% à l’importation et de 16,8% à l’exportation, pour des valeurs qui progressent respectivement de 27,5% et 16,7%, selon ses projections. S’agissant de l’énergie, le solde de la balance commerciale s’est creusé à 12,5 milliards d’euros contre 11,7 milliards le mois précédent, sous l’effet d’une nouvelle hausse des importations de 6,7% après +9,6% le mois précédent.

Alerte de l’Agence internationale de l’énergie
Le coût d’importation des sources d’énergie en très forte hausse pèse lourdement sur les échanges de marchandises de la France. Le déficit s’est alourdi de 14,5 milliards d’euros en juillet et pourrait dépasser 130 milliards sur l’année. Selon les dernières informations de la douane française. L’Agence internationale de l’énergie appelle les gouvernements à agir immédiatement pour se préparer à l’année prochaine, jugeant une pénurie possible si, entre autres, les livraisons de gaz russe, dont l’UE entend se passer, cessent complètement. L’Europe risque de manquer de gaz pour l’hiver 2023-24, a alerté l’Agence internationale de l’énergie (AIE) le mois de novembre 2022 en appelant les gouvernements à agir immédiatement, en particulier pour réduire la demande. Quelque 30 milliards de mètres cubes de gaz pourraient bien manquer d’ici à l’hiver suivant, en cas d’arrêt complet des livraisons venues de Russie, mais aussi du fait du probable rebond économique de la Chine. En retrouvant des niveaux de consommation semblables à ceux de 2021, cette dernière viendrait en effet absorber une très large part (85%) des volumes de gaz naturel liquéfié (GNL) auquel l’Union européenne entend recourir davantage, estime l’AIE dans ses calculs. «Les réserves européennes ne seraient alors plus remplies qu’à 65% au début de l’hiver 2023-2024, contre 95% actuellement», a indiqué son directeur Fatih Birol lors d’une conférence de presse en ligne. «Le coussin fourni par les niveaux de réserve actuels, de même que la baisse récente des prix du gaz et les températures inhabituellement douces ne devraient pas conduire à des conclusions trop optimistes quant à l’avenir», met en garde l’AIE dans cette analyse, qui souligne qu’à l’été 2023 les conditions géopolitiques et économiques mondiales pour s’approvisionner et remplir les réserves auront connu des changements significatifs par rapport à 2022. En réponse au déclenchement de l’offensive russe en Ukraine, l’Union européenne a décidé, de réduire significativement sa dépendance à l’égard du gaz russe. Des pays tels que l’Allemagne voient leur modèle économique particulièrement fragilisé par ces mesures, tandis que la Hongrie cherche à prolonger ses importations d’énergie depuis la Russie. 155 milliards de mètres cubes de gaz russes consommés par l’UE en 2021. Selon les chiffres de la Commission européenne, l’UE consommait en 2021 environ 400 milliards de mètres cubes de gaz, dont 45% (155 milliards de mètres cubes) étaient assurés par les importations en provenance de Russie. Le plan «Repower EU» doit, selon la Commission, permettre de réduire la dépendance de l’UE au gaz russe de deux tiers avant la fin de l’année 2022, et de 100% à compter de 2027, grâce à la diversification des approvisionnements, au développement massif des énergies renouvelables et à des efforts de chaque pays en vue de réduire la consommation de gaz. Mi-octobre, le Président russe Vladimir Poutine a assuré que la Russie était prête à fournir du gaz à l’Europe y compris pour l’automne-hiver actuel, suggérant l’idée d’un acheminement par un hub gazier qui serait situé sur le territoire turc. L’Elysée a pour sa part estimé que ce projet n’avait aucun sens compte tenu des engagements européens à réduire le recours aux énergies en provenance de Russie, a-t-on informé encore.
Oki Faouzi

 

7 novembre 2022

Russie

8,9 millions de tonnes de céréales ukrainiennes pour l’UE

Russie

 

 

Lors de son entretien téléphonique avec le Président turc en novembre 2022, Vladimir Poutine a une fois de plus souligné que son pays était prêt à fournir gratuitement des céréales et des engrais à l’Afrique. «La Russie est toujours disposée à fournir d’importants volumes de céréales et d’engrais aux pays africains», a déclaré le chef du Kremlin lors d’une conversation téléphonique avec Recep Tayyip Erdogan.

Auparavant, la Russie a suspendu sa participation à l’accord céréalier conclu dans le contexte de la crise ukrainienne suite à l’attaque de drones de combat contre ses navires en Crimée. Selon le service de presse du kremlin, Rebeca Grynspan, secrétaire générale de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), estime que la première livraison d’engrais russes gratuits pourra être expédiée vers l’Afrique dès la première semaine du mois de novembre 2022 «Des actions concrètes apportent certains résultats, surtout concernant les engrais entreposés actuellement dans des ports et dans des entrepôts de ports européens. Ces engrais sont gratuitement livrés par Ouralkhim à des fins humanitaires en Afrique, en Asie du Sud-Est et en Amérique latine avec la participation immédiate du Programme alimentaire mondial. Nous attendons que la première cargaison d’engrais parte pour l’Afrique la première semaine de novembre», a-t-elle déclaré devant le Conseil de sécurité. La volonté de la Russie de livrer gratuitement des engrais aux pays en développement a été exprimée par Vladimir Poutine lors d’un sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai à la mi-septembre. «Avant-hier j’ai également informé M. Guterres que 300.000 tonnes d’engrais russes étaient stockées dans des ports maritimes de l’Union européenne. Nous sommes prêts à les remettre gratuitement aux pays en développement», a annoncé le Président russe. Le ministre russe de l’Agriculture a fait savoir pour sa part que la Russie était prête à envoyer gratuitement jusqu’à 500.000 tonnes de céréales aux pays les plus pauvres au cours des quatre prochains mois, ainsi qu’à remplacer complètement le blé ukrainien sur le marché mondial.

La Russie soutient les pays pauvres
La Russie continuera à soutenir les pays africains après s’être retirée de l’accord sur les céréales. Des mesures concrètes doivent encore être élaborées, a déclaré le porte-parole du Kremlin. «Suite à la suspension de sa participation à l’accord sur le blé, la Russie peut garantir sa volonté de compenser, à ses propres frais, les céréales prévues pour les pays les plus pauvres d’Afrique», a affirmé, le lundi 31 octobre, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Le 29 octobre 2022, la Russie a déclaré avoir suspendu sa participation à l’accord sur les céréales, suite à une attaque de drones ciblant plusieurs navires russes dans la baie de Sébastopol, en Crimée, plus tôt dans la même journée. Moscou a affirmé que les bâtiments assuraient la sécurité du couloir céréalier. Le ministre russe de l’Agriculture, Dmitri Patrouchev, a annoncé que Moscou était disposé à envoyer gratuitement 500 000 tonnes de céréales aux pays les plus pauvres au cours des quatre prochains mois ainsi qu’à remplacer complètement le blé ukrainien sur le marché mondial à des prix abordables. Le 22 juillet 2022 à Istanbul, la Russie, la Turquie, l’Ukraine et l’ONU ont signé un ensemble de documents pour débloquer les exportations de céréales face à la flambée des prix alimentaires et les risques de famines dans le monde. Ils consistaient en la création du Centre conjoint de coordination d’Istanbul destiné à inspecter les navires transportant des céréales, censés emprunter un couloir, hors du conflit militaire, Ces inspections se faisaient en Turquie qui dispose de deux importants ports de commerce. L’accord a été conclu pour une période de 120 jours, qui expire fin novembre 2022. La diplomatie russe a indiqué que 390 navires ont pu utiliser le couloir humanitaire, emportant environ 8,9 millions de tonnes de céréales des ports ukrainiens dont la moitié était destinée à l’UE et aux pays développés comme le Royaume-Uni, Israël et la Corée du Sud. Les pays dans le besoin, notamment la Somalie, l’Éthiopie, le Yémen, le Soudan et l’Afghanistan n’ont reçu que 3% des cargos, principalement par le biais du Programme alimentaire mondial. Selon l’ONU, sur 87 navires, 30 sont allés à l’UE, 57 ont livré du blé à d’autres pays, dont la Chine, l’Égypte, l’Inde, l’Iran et le Liban. 32 navires sur ces 57 avaient pour destination la Turquie. La Russie, à son tour, avant de revenir à une mise en œuvre des accords, attend une enquête approfondie sur l’attaque des navires russes, a-t- on encore signalé.
Oki Faouzi

 

 

 

26 octobre 2022

COREE DU NORD

Lancements de missiles

corée du nord

 

Malgré les avertissements incessants des États-Unis, du Japon et de la Corée du Sud, la Corée du Nord poursuit ses tests de lancements de missiles, avec deux autres nouveaux tirs le 12 octobre 2022, selon les médias nord-coréens. Les tirs, qui ont parcouru 2 000 km au-dessus de la mer Jaune, ont été supervisés par Kim Jong Un. Lancements de missilesLa Corée du Nord a testé deux «missiles de croisière stratégiques à longue portée, en présence du dirigeant Kim Jong-un», ont rapporté le 13 octobre les médias nord-coréens qui ont précisé qu’ils étaient conçus pour transporter des armes nucléaires tactiques. Le pays a réalisé une série record d’essais d’armements en 2022, qui ont exacerbé les tensions sur la péninsule coréenne et renforcé les craintes que Pyongyang puisse effectuer son premier essai nucléaire depuis 2017.
Kim Jong Un a personnellement supervisé ces lancements de missiles, qui ont parcouru 2 000 kilomètres au-dessus de la mer Jaune, a souligné l’agence de presse KCNA. Elle a ajouté que les projectiles, qui ont atteint leurs cibles, ont volé à des altitudes beaucoup plus basses que des missiles balistiques, ce qui les rend plus difficiles à détecter et intercepter. Le dirigeant nord coréen a exprimé sa grande satisfaction à l’issue de ces essais qui visaient à renforcer l’efficacité au combat des missiles déployés dans les unités de l’armée populaire coréenne pour le fonctionnement des armes nucléaires tactiques. Après les essais du 12 octobre, Kim Jong-un a mis en avant que son pays devait étendre la sphère opérationnelle des forces armées nucléaires stratégiques, selon KCNA. Il a souligné que «nous devons concentrer tous nos efforts sur le développement continu et accéléré des forces armées nucléaires de combat nationales», a ajouté l’agence. Les tests de missiles de croisière ne sont pas interdits par l’ONU contrairement aux tirs de missiles balistiques dont la Corée du Sud et le Japon font généralement état. Aucun des deux pays n’a relaté l’essai du 12 octobre. Kim Jong-un a fait de l’acquisition d’armes nucléaires tactiques armes plus petites et plus légères conçues pour être utilisées sur le champ de bataille. Une priorité absolue lors d’un congrès clé du Parti en janvier 2021. Des simulations de guerre réelle menées par la Corée du Nord. «Ce dernier essai signifie que le Nord fait fonctionner une capacité nucléaire tactique sur des missiles de croisière, qui sont plus difficiles à détecter en raison de leur vol à basse altitude», a affirmé à l’AFP Hong Min, de l’Institut coréen pour l’unification nationale. «Cela témoigne de la capacité de Pyongyang à lancer des ogives nucléaires», a-t-il ajouté, précisant que les missiles de croisière peuvent également avoir des trajectoires de vol irrégulières, les rendant plus difficiles à intercepter. En septembre 2022 le pays a révisé sa doctrine nucléaire afin de permettre des frappes préventives. En outre, Kim Jong-un a déclaré que la Corée du Nord était une puissance nucléaire irréversible, ce qui a mis fin à toute possibilité de négociation sur son arsenal. Depuis lors, Séoul, Tokyo et Washington ont intensifié leurs exercices militaires combinés, notamment en déployant à deux reprises un porte-avions américain à propulsion nucléaire dans la région, provoquant la colère de Pyongyang, qui dénonce immanquablement ces exercices comme des répétitions d’invasion. En réponse, le Nord a organisé des manœuvres de guerre réelle, en simulant des frappes contre des ports, des aéroports et des installations de commandement militaire de la Corée du Sud, avait fait savoir le 10 octobre KCNA. Les unités de l’armée nord-coréenne chargées de l’utilisation des armes nucléaires tactiques ont organisé des exercices militaires du 25 septembre au 9 octobre afin de vérifier et d’évaluer la capacité de dissuasion et de contre-attaque nucléaire du pays. Ces exercices ont également été supervisés par Kim Jong-un, selon les médias d’Etat. KCNA avait également affirmé que le projectile nord-coréen qui avait survolé le Japon le 4 octobre était un nouveau type de missile balistique sol-sol de portée intermédiaire. Les déclarations de KCNA sur ses récents essais qui sont inhabituelles, les médias d’Etat ne commentant plus systématiquement les lancements semblent indiquer que Pyongyang s’inquiète des récents exercices conjoints dirigés par les Etats-Unis, selon les analystes, fait-on savoir encore. Les sept lancements de missiles effectués par la Corée du Nord au cours des deux dernières semaines étaient des exercices simulant une guerre réelle, a ajouté KCNA. Alors que les pourparlers sur le désarmement de la Corée du Nord sont depuis longtemps dans l’impasse, Pyongyang a multiplié depuis le début de l’année ses essais d’armements. Elle a notamment tiré le 4 octobre un missile balistique au-dessus du Japon, une première en cinq ans. De nombreux experts et responsables estiment par ailleurs que la Corée du Nord a achevé les préparatifs pour un nouvel essai nucléaire, qui serait le septième de son histoire et le premier depuis 2017, a-t-on informé.

Oki Faouzi

 

 

 

Publicité
Publicité
24 octobre 2022

carburant

Le trafic de carburant bat son plein

Frontières algéro-tunisiennes

 

Très bien ancrés dans les réseaux tunisiens, les trafiquants algériens aidés par des passeurs continuent à faire saigner l’économie du pays.
Les gendarmes d’Aïn Kerma et de Bouhadjar ainsi que les gardes-frontières relevant du groupement de la Gendarmerie de la wilaya d’El Tarf, qui activent notamment sur toute la bande frontalière entre l’Algérie et la Tunisie, ont été alertés par des citoyens d’un trafic d’essence de grande ampleur organisé par des trafiquants aux frontières algéro-tunisiennes. Or, la Gendarmerie nationale à réussi récemment à saisir plus de 7.000 litres de gasoil durant ce mois d’octobre 2022.

Cette quantité était destinée à être acheminée de l’autre côté de la frontière. Trois mis en cause âgées de trente à cinquante ans ont été arrêtés après une minutieuse surveillance. Ils ont été déférés devant le tribunal de Bouhadjar. Les gendarmes et les gardes-frontières, munis d’un mandat de perquisition, ont investi alors une ferme située à la périphérie de la petite ville d’Aïn Kerma pour découvrir plusieurs fûts et jerricans contenant un total de 7.038 litres de gasoil.
Il y avait énormément de jerricans vides attendant d’être remplis. La commune d’Aïn Kerma, avec ses multiples mechtas dont Berjilet, se situe à quelques pas de la frontière tunisienne. Ainsi que pour toutes les mechtas des communes de la bande frontalière d’Oum Theboul, El Ayoun, Zitouna et Bouhadjar, où la contrebande de carburant, de cheptel et de certains produits alimentaires ne s’arrête jamais, malgré les arrestations de plusieurs trafiquants.

 

Les voitures marocaines et tunisiennes roulent avec du gasoil algérien

Une étude d’Atlantic Council sur la contrebande de pétrole, citée par le journal britannique The Guardian, près de 660.000 véhicules marocains et tunisiens consomment du carburant algérien, soit près de 13% de l’ensemble du parc roulant dans ces deux pays. L’étude confirme en fait le chiffre déjà avancé en 2013 et qui faisait état de 600.000 véhicules roulant à l’essence et au gasoil algériens de contrebande. Le trafic de carburant a pris une telle ampleur que le pays s’en préoccupe. En termes chiffrés, il représente un manque à gagner de deux milliards de dollars pour le Trésor public, c’est énorme. Il faut une grande stratégie pour lutter férocement contre le pillage des richesses algériennes notamment le trafic de carburant et autres. L’État n’aura pas tout essayé pour le résorber.
Pourtant, le mode opératoire des trafiquants n’a rien de sophistiqué. Les trabendistes achètent à volonté du carburant à bas prix dans les stations-service de Tlemcen, de Relizane, de Chlef, de Tébessa et El Taref, et ils le revendent dans les pays voisins avec des marges bénéficiaires brutes considérablement plus élevées que celles pratiquées en Algérie où un litre de gasoil, par exemple, vaut, après les dernières hausses décidées dans le cadre de la loi de Finances du pays, 20,63 DA, contre un euro environ au Maroc et 0,7 euro en Tunisie.
Aux dires de beaucoup, le prix d’essence algérien demeure, toutefois, les deuxièmes plus bas tarifs des 13 pays membres de l’Opep. Le pays en est certainement conscient. Mais il est peu réactif, n’arrivant pas à mettre de l’ordre dans les structures des prix et à lutter efficacement contre le trafic de carburant.
On achète en réalité de grosses quantités de carburant au prix fort dont une partie s’évapore aux frontières au prix que l’on sait, profitant ainsi aux pays voisins.
Certaines statistiques, 60% du commerce illicite de carburant alimentent le Maroc, 30% la Tunisie et les 10% restants les pays des frontières sud de l’Algérie, notamment le Mali.
Outre le carburant, les trafiquants tissent leurs mailles et accaparent d’autres produits, notamment agroalimentaires, dans un pays qui est un gros importateur. Les produits alimentaires sont importés à des prix qui fluctuent sur les grands marchés internationaux.
Et ils sont cédés, pour certains d’entre eux, à des prix concurrentiels sur le marché local. Une partie de ces produits, à commencer par ceux issus de la transformation des céréales, de la poudre de lait et du l’huile de table continue d’alimenter les réseaux de la contrebande faisant perdre au pays des milliards de dinars. Les subterfuges utilisés pour échapper au contrôle sécuritaire et douanier sur les routes et faire parvenir leur marchandise à destination, sans dégâts.
Le contact entre passeurs tunisiens et algériens commence sur la frontière à l’issue d’opérations de surveillance de la frontière, chacun de son côté, et des renseignements que les uns fournissent aux autres par téléphones mobiles munis de puces d’un seul pays, sur la présence ou non de contrôle sécuritaire militaire ou douanier. Quand la situation est jugée favorable, les transactions se font vite et la marchandise est chargée sur des véhicules, des camionnettes, des pick-up fatigués qui ont passé des milliers de fois la frontière toujours par des routes rocailleuses, toujours chargées à l’aller comme au retour et dont les plaques minéralogiques sont souvent barbouillées de boue pour qu’on ne puisse pas en relever le matricule dans le cas d’une course-poursuite.
Dans d’autres cas, les opérations se font à dos d’âne. L’un des passeurs, explique que lorsque la marchandise est saisie, la responsabilité est assumée par la personne arrêtée. Par ailleurs, aucun contrôle de qualité de la marchandise n’est effectué au moment des échanges.
Les seules informations fournies portent sur la nature du carburant (gasoil, essence sans plomb, normal, etc.) mais l’on veille selon lui, à exiger des partenaires algériens à ne point rajouter de liquide au carburant, encore moins de l’eau car cela affecte la crédibilité des vendeurs.
Aussitôt, commence alors l’opération de distribution de la marchandise aux clients «Je vends sur place, confie-t-il, à des prix qui varient en fonction de l’offre et de la demande, 21 dinars pour le bidon de 20 litres gasoil et 27 dinars pour l’essence», témoigne un contrebandier algérien. Il n’affiche pas une grande peur des services de sécurité ou des douanes, mais il a toujours, un œil vigilent sur les parages et garde la marchandise dispersée afin de minimiser les risques en cas de saisie par les forces de sécurité ou des douane qu’il prétend soudoyer de temps à autre.
«C’est du pétrole riche en soufre qui brûle les poumons et est considéré comme un véritable déchet des raffineries pétrolières européennes et américaines, qu’est ce pétrole de la contrebande sur nos frontières Ouest avec l’Algérie qui est toujours commercialisé sur une large partie de la Tunisie, illégalement et en violation des droits internationaux et des normes de sécurité sanitaire relatives à la qualité de l’air et des produits pétroliers mis sur le marché», a-t-on informé.
Oki Faouzi

 

 

 

 

 

 

23 octobre 2022

ukraine

Poutine décrète la loi martiale à Donetsk, Lougansk, Kherson et à Zaporojie

Ukraine

 

Le Président Poutine a annoncé l’entrée en vigueur de la loi martiale dans les quatre Républiques de Donetsk, Lougansk ainsi que dans les régions de Kherson et Zaporojie, toutes devenues russes à l’issue des référendums. La loi martiale entre en vigueur dans les quatre régions ayant récemment adhéré à la Fédération de Russie, à savoir les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk, et les régions de Kherson et Zaporojié, a annoncé ce mercredi 19 octobre Vladimir Poutine lors d’une réunion du Conseil de sécurité russe cité par l’agence officielle Russe «considérant que la force armée est utilisée contre l’intégrité territoriale de la Fédération de Russie et conformément à l’art 87 de la constitution de la Fédération de Russie. Je décrète la loi martiale à partir du 20 octobre 2022 minuit dans la république populaire de Donetsk , lougansk et les régions de zaporojié et kherson», a précisé le décret publié sur le site du kremlin. Les régions russes de Belgorod, de Briansk, de Koursk, de Voronej, de Rostov-sur-le-Don, la Crimée, ainsi que Sébastopol et le territoire de Krasnodar seront placés en état d’alerte. D’autres régions du sud et du centre de la Russie sont en vigilance renforcée. Le reste du territoire russe est en vigilance de base. Le chef d’État a ordonné de mettre en place un conseil de coordination qui sera dirigé par le Premier ministre Michoustine. Selon le gouverneur par intérim de la région de Kherson Vladimir Saldo, Kiev se prépare à lancer une offensive d’envergure. La Russie a formé un groupement militaire pour faire face à cette offensive. Les autorités de Kherson évacuent depuis le 18 octobre 2022 les habitants de la région vers la rive gauche du Dniepr, annonce le kremlin. Le Président russe convoque le 19 octobre le Conseil de sécurité du pays. Au menu des discussions : la neutralisation des menaces à la sécurité nationale dans le domaine de la migration. Vladimir Poutine préside le Conseil sécurité russe. Le service de presse du Kremlin a indiqué qu’il était prévu de discuter de la neutralisation des menaces à la sécurité nationale dans le domaine de la migration et de la régulation des processus migratoires dans l’intérêt du développement socio-économique et de la stabilité socio-politique du pays. En outre, le vice-président du Conseil de sécurité Dmitri Medvedev, qui dirige la commission interministérielle du Conseil de sécurité sur l’amélioration de la politique migratoire de l’État doit présenter son rapport.

Drones iraniens
Cité par l’agence iranienne IRNA, lors d’une rencontre avec des scientifiques à Téhéran, l’ayatollah Ali Khamenei s’est félicité le mercredi 19 octobre 2022 du succès de la filière iranienne de construction de drones. «Lorsque des images de drones iraniens ont été diffusées il y a quelques années, certains ont dit qu’il s’agissait d’une photomontage. Maintenant ils qualifient ces drones de redoutables et demandent pourquoi les vendez-vous aux autres ? » En août, lors du forum militaire organisé près de Moscou, l’Iran avait présenté trois de ses drones, à savoir, Quadcopter, Mohajer 6 et Karrar-3. «Ceux qui suivent les actualités, savent bien de quoi sont capables nos drones. Cela s’applique notamment à ce qui s’est passé dans le golfe Persique. Les drones attirent le plus l’attention ici», dit-on. Le Mohajer 6 peut transporter une charge de 100 kg, pour 250 kg pour Karrar-3 qui peut également voler à 9 kilomètres d’altitude et servir à la fois de drone de frappe et de kamikaze. Il faut dire que la Russie possède une énorme stratégie et savoir dans l’art de la guerre et ces drones simples et moins chers lui ont facilité une tâche dans la première phase de l’opération militaire en Ukraine.
Oki Faouzi

 

 

 

17 octobre 2022

NIGERIA

NIGERIA/ 600 000 barils disparaissaient quotidiennement

                            VOL DU PETROLE PAR UN OLEODUC DE 4 KM

                                         DECOUVERT AU NIGERIA


Les autorités nigérianes ont indiqué avant-hier avoir découvert un oléoduc de 4 kilomètres depuis le terminal d’exportation de Forcados, qui est utilisé pour voler du pétrole. Selon le chef de la compagnie pétrolière nigériane qui a fait la révélation, le vol a duré neuf ans pendant lesquels des milliers de barils de pétrole ont été volés par jour.Dans sa déclaration devant un comité législatif, le patron de la compagnie pétrolière nigérian a apporté des détails de cette découverte. Dans le même temps, Bashir Jamoh, directeur général de l’Agence nigériane d’administration et de sécurité maritimes, a déclaré que le pipeline avait été découvert lors d’un raid il y a des semaines. Les autorités n’ont pas précisé qui l’a construit et aucune arrestation n’a été effectuée. Les experts ont déclaré que la découverte du pipeline sous-marin a montré des niveaux de sophistication autrefois inconnus parmi les voleurs de pétrole.Bashir Jamoh a déclaré jeudi dernier lors d’une réunion ministérielle hebdomadaire à Abuja que des plans étaient en cours pour déployer une surveillance 24 heures sur 24 pour surveiller les vols de pétrole. Il a déclaré que l’opération comprendrait des avions avec et sans pilote, des hélicoptères, des navires et des véhicules blindés, tous reliés à un quartier général connu sous le nom de Centre C4i.  des officiers sélectionnés de l’agence suivaient trois semaines de formation en Italie pour leur permettre de faire fonctionner l’avion. Il a déclaré que « les drones  peuvent se déplacer jusqu’à 100 kilomètres et peuvent rester 10 heures au même endroit, en prenant des données et en les envoyant à nos propres centres d’opérations pour une éventuelle intervention ». Le directeur général de la compagnie pétrolière , a déclaré que le Nigeria perdait chaque jour la quantité alarmante de 600 000 barils de pétrole, soit le triple du chiffre initialement estimé. Mais Emmanuel Afimia, fondateur d’une société de conseil en énergie à Abuja, a déclaré que ce n’était pas seulement le vol de pétrole qui contribuait aux énormes pertes de pétrole du Nigeria. « Le manque d’injection de capital est l’une des raisons pour lesquelles le Nigeria connaît actuellement une baisse de la production pétrolière », a-t-il déclaré, « donc tout en luttant contre le vol de pétrole, ces autres aspects doivent être abordés. Sinon, nous pourrions finir par chasser ombres. » Faith Nwadishi, directrice exécutive du Center for Transparency Advocacy, a annoncé que les autorités étaient également responsables de la situation. « Ce ne sont pas des choses que vous volez avec un jerrycan de 50 ou 100 litres, Nous parlons d’environ 90% de vol de pétrole brut. Cela signifie que quelqu’un n’a pas été responsable et que quelqu’un doit commencer à assumer ses responsabilités. Qui sont les responsables ? » En août, le Nigéria a attribué des contrats de surveillance de pipelines et lancé une plateforme de surveillance et de signalement en ligne pour permettre aux citoyens de signaler anonymement aux autorités les cas de vol de pétrole. Le mois dernier, le président Muhammadu Buhari a déclaré que le vol de pétrole mettait l’économie nigériane dans une situation précaire.       

                                               OKI FAOUZI

 NIGERIA

5 octobre 2022

IRAN

L’ayatollah accuse Israël et les Etats-Unis

Manifestations anti-gouvernementales en Iran

Le guide suprême de la République islamique d’Iran Ali Khamenei a dénoncé hier la responsabilité des Etats-Unis et d’Israël dans les manifestations anti-gouvernementales. Il accuse aussi Washington d’avoir trouvé un prétexte pour provoquer des incidents.Le guide suprême de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, a accusé le 3 octobre les Etats-Unis, Israël et leurs agents secrets d’avoir soulevé le mouvement de contestation anti-gouvernemental déclenché par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini à Téhéran. La mort de la jeune fille a brisé le cœur de toute la population «Je dis clairement que ces émeutes et l’insécurité sont l’œuvre de l’Amérique, du régime sioniste d’Israël usurpateur et leurs agents salariés, avec l’aide de certains Iraniens traîtres à l’étranger», a-t-il dit dans sa première réaction à la mort de la jeune femme, arrêtée le 13 septembre 2022 par la police des mœurs. «La mort de la jeune fille nous a brisé le cœur, mais ce qui n’est pas normal c’est que certaines personnes, sans preuve ni enquête, rendent les rues dangereuses, brûlent le Coran, retirent le hijab des femmes voilées, mettent le feu aux mosquées et aux voitures», a-t-il déclaré. Prenant la parole à l’occasion d’une cérémonie de remise de diplômes à des officiers issus de l’académie militaire à Téhéran, il a affirmé devant les médias iraniens: «la police est obligée de tenir tête aux criminels et d’assurer la sécurité de la société, donc affaiblir la police signifie renforcer les criminels, et celui qui attaque la police laisse le peuple sans défense contre les criminels, les voyous, les voleurs», a-t-il ajouté. Il a appelé les autorités judiciaires à juger les émeutiers proportionnellement au niveau de leur participation aux destructions et aux atteintes à la sécurité». Concernant la prise de position de certaines personnalités sportives et artistiques en faveur des manifestants, il a estimé que c’est à la justice de se prononcer s’il s’agit d’un acte criminel, mais à ses yeux leurs déclarations n’ont aucune importance. Fait-il savoir .
L’Iran a convoqué le chargé d’affaires français, dénonçant l’ingérence de la France dans ses affaires intérieures après la condamnation par Paris de la répression violente par Téhéran des manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini. Dans un communiqué publié ce 29 septembre 2022 le ministère iranien des Affaires étrangères rejette et condamne fermement l’ingérence du ministère français des Affaires étrangères et de certains responsables français dans les affaires intérieures de l’Iran en utilisant de fausses interprétations.

«En réponse à la participation de trois responsables français à des manifestations à Paris et à l’initiative ridicule du magazine Charlie Hebdo, le chargé d’affaires de l’ambassade de France à Téhéran a été convoqué au ministère des Affaires étrangères», écrit la diplomatie iranienne.
Charlie Hebdo a publié le 28 septembre un article intitulé «Iran : les femmes disent merde aux mollahs» dans un numéro dont la Une met en scène quatre femmes voilées criant «Connasse ! Pute ! Chienne ! Salope !» à une femme courant courtement vêtue, avec comme sous-titre : «Téhéran à 10 minutes de Paris».
La déclaration du ministère français des Affaires étrangères vise à innocenter les émeutiers qui n’avaient d’autre but que de détruire les biens publics et la vie et les biens des gens, ajoute le texte. Paris a fait état le 26 septembre de sa condamnation la plus ferme de la répression violente, par l’appareil sécuritaire iranien, des manifestations en Iran, consécutives à la mort le 16 septembre de la jeune iranienne Mahsa Amini après son interpellation par la police des mœurs, qui lui reprochait d’avoir enfreint le strict code vestimentaire de l’Iran qui oblige notamment toutes les femmes à porter le voile islamique. « Cette répression brutale a déjà conduit à la mort de plusieurs dizaines de manifestants et manifestantes au cours des derniers jours», a dénoncé le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.
Il avait ajouté que la France examinait avec ses partenaires européens les options disponibles en réaction à ces nouvelles atteintes massives aux droits des femmes et aux droits de l’Homme en Iran. le 29 septembre, l’Allemagne a d’ailleurs réclamé des sanctions de l’Union européenne contre Téhéran. «Au sein de l’UE, je fais tout mon possible pour mettre en place des sanctions contre ceux qui en Iran battent les femmes à mort et abattent les manifestants au nom de la religion», a écrit la responsable de la diplomatie allemande Annalena Baerbock sur Twitter, a-t-on fait entendre .
Oki Faouzi

29 septembre 2022

RUSSIE

Fin des référendums d’annexion des quatre régions avec oui

Russie/Ukraine

 

Le vote dans le cadre des référendums d’annexion par la Russie s’est terminé hier. Et les premiers résultats préliminaires ont déjà été annoncés dans les quatre régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia, dans lesquels se passent ces Référendums. La commission électorale de Russie a indiqué que le Oui l’emportait pour l’instant en grande majorité, annonce l’agence Russe. Elles ont précisé que le vote en faveur d’une annexion à la Russie a obtenu entre 97% et 98% des suffrages. Mais le dépouillement n’est pas encore terminé, seuls 20% à 27% des bulletins de vote ont été ouverts. Néanmoins, «il est déjà clair que la majorité écrasante des gens ont soutenu la sortie de l’Ukraine et l’union avec la Russie», selon le chef de l’administration d’occupation de Kherson, Vladimir Saldo
Kiev a réagi à ces référendums d’annexion, à travers la voix du chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, lors d’une conférence de presse aux côtés de son homologue française Catherine Colonna. La possible annexion imminente de quatre régions ukrainiennes par la Russie en déclarant : «Cela ne changera rien à notre politique, à notre diplomatie et à nos actions sur le terrain militaire», a confirmé Dmytro Kouleba. L’Union européenne (UE) a déclaré qu’elle jugeait de toute façon ces référendums d’annexion par la Russie d’illégaux faisant part de son souhait de sanctionner les organisateurs des votes, a affirmé Peter Stano, le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, lors d’un point presse quotidien à Bruxelles. En effet, les Quatre régions ukrainiennes sont en passe d’être annexées par la Russie. L’organisation des référendums d’annexion dans ces territoires s’est achevée ce mardi 27 septembre. Les taux de participation auraient dépassé le niveau de participation nécessaire à leur validation dans les régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia, selon les agences de presse russes. Leur rattachement à la Russie pourrait être proclamé dès la fin de la semaine. Selon les agences de presse russes, Vladimir Poutine, qui devrait prendre la parole ce vendredi, pourrait annoncer le même jour le rattachement à la Russie des régions concernées. Ces référendums mis en place par Moscou dans ces régions sont qualifiés de fictifs par les pays du G7 qui ont promis de ne pas reconnaître leurs résultats. De son côté, Washington a promis une réplique sévère par la voie de sanctions économiques supplémentaires, a-t-ont rapporté de mêmes sources. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que les dates d’adhésion seraient annoncées en temps voulu. Comme pour la Crimée en 2014, les demandes d’adhésion passeront par le Parlement russe où elles devraient être approuvées à l’unanimité. La volonté d’annexion de ces quatre zones constitue pour la Russie une tentative de reprendre la main après ses défaites militaires. La tenue de ces scrutins qui font l’objet de préparatifs depuis plusieurs mois a en effet été annoncée dans l’urgence la semaine dernière et assortie d’une menace de recours à l’arme nucléaire.

Oki Faouzi

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>
actualité
Publicité
Derniers commentaires
actualité
Visiteurs
Depuis la création 9 034
Newsletter
0 abonnés
Archives
Albums Photos
Publicité