Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
actualité
5 août 2019

algérie

Les pompiers sauvent des vies au mépris de l’adversité

 

Devant les grands feux de forêts prémédités, les seuls volontaires sont toujours les courageux sapeurs pompiers qui risquent pendant chaque intervention leurs vies. C’est encore eux qui se sont battus ces derniers jours contre les grosses flammes survenues dans la wilaya de Constantine pour sécuriser les citoyens.

 

Durant les cinq dernières années, la Direction générale de la Protection civile avait procédé à la formation et à la qualification de ses éléments pour leur permettre de mieux faire face aux multiples risques liés à leur mission. L’intérêt porté était d’adopter des méthodes de formation modernes pour rendre les effectifs aptes à faire face aux risques quel que soit l’ampleur et la complexité. Une enveloppe financière conséquente a été dégagée pour ces nouvelles formations afin d’atteindre le perfectionnement de la qualification professionnelles des personnels dont précise-t-on plus de 20 000 agents tous grades confondus ont pu bénéficier de stages de formation de longue ou courte durée au niveau national ou à l’étranger.
Soit six annexes de formation sont implantées dans les villes d’Annaba, Oum El Bouaghi, Laghouat, Mostaganem, Sidi Bel-Abbès et à Alger qui accueillent chaque année un nombre de 5000 agents avant d’être injectés dans les unités d’interventions de secours et de sauvetage surtout dans des catastrophes telles que les inondations, les incendies, accidents de la route, chutes dans les puits, effondrements d’habitations, feux urbains, explosions de gaz pollution, accidents industriels ou de travail, indique-t-on.

Les délais d’intervention des secours : une question de vie ou de mort 
Majoritairement les délais d’intervention des secours dépassaient légèrement les 45 minutes alors que les plus courts atteignaient les 30 minutes de l’unité de la Protection civile à l’endroit de l’accident, du drame, de l’incident ou du sinistre.
Les exemples sont nombreux qui avaient démontré le courage des hommes de feux durant l’été 2012 où la forte et persistante canicule qui avait sévi en cette période avec des températures atteignant des pics de 50° C dans les régions sud du pays et de 48° C dans celles du nord provoquant ainsi de nombreux incendies qui avaient ravagé des milliers d’hectares de forêts, de maquis, de broussailles, de palmeraies et autres. Or, le programme régional euro-méditerranéen pour la prévention et la réaction aux catastrophes naturelles PPRD lancé en novembre 2012 à Bruxelles était bénéfique pour la Protection civile algérienne qui avait contribué pour renforcer la coopération entre l’Union européenne et les institutions partenaires du sud de la méditerranée en matière de Protection civile.
Aussi dans le but d’encourager une coordination des réactions des pays affectés par la même catastrophe tels que la France, l’Italie, l’Egypte et l’Algérie. Ce programme PPRD qui avait commencé en mars 2009 avec un budget de 5 millions d’euros. Ainsi, la canicule de l’été 2012 qui était ravageuse dans la plupart des wilayas forestières de l’est du pays avait provoqué un mois d’août classé à risque sévère. Selon les prévisions météorologiques faites par les services de l’ONM, la ville de Souk Ahras était en tête des incendies qui s’étaient déclarés à hauteur des zones boisées et celui la région de Ouezgaria au nord de la forêt de ouled Bechich relevant de la commune de Méchroma était dramatique pour cette zone qui possède un relief accidenté et presque inaccessible.
Après l’alerte, les sapeurs pompiers de la région en question formés en une équipe de secours de 4 éléments étaient à bord d’un CCFM 4000 litres avaient été piégés par un retour des flammes causant la mort de deux agents d’intervention de la protection civile en l’occurrence Hamaiza Mekki et Bentaleb Moncef qui avaient été brûlés en luttant contre les feux destructeurs.Dans cette optique il est signalé que durant les activités annuelles opérées pour l’année 2017, les différentes brigades de la Protection civile de la wilaya d’Annaba avaient dénombré 59 cas d’interventions dans des accidents d’asphyxies pour 17 personnes provoquant la mort à 05 victimes.
15 autres cas d’intoxications recensées dans les communes d’Annaba, Ain Berda, El Hadjar et El Bouni aussi 29 cas d’incendies accidentels et criminels avaient été enregistrés occasionnant des blessures à 20 individus habitants Berrahal, Annaba, El Bouni. Les pompiers avaient procédé durant la même période à 18 opérations de sauvetages dans des explosions de bouteilles de gaz butane, 94 cas d’inondations,190 cas d’effondrements faisant 05 blessés et 01 mort.
Soit 07 noyades avaient eu lieu en 2017, un nombre de 2939 interventions accomplies dans 1757 accidents de la circulation ayant fait 1990 blessés, 31 personnes mortes et 1622 pertes de matériels, informe-t-on. 
La Protection civile avait comptabilisé 1832 incidents de feux dont 547 feux de forêts, 35 incendies de voitures et 2269 autres accidents de feux dans des cités résidentielles faisant 54 blessés, a-t-on révélé auprès de la direction de la wilaya. Pendant l’année 2014 c’est un nombre de 26953 interventions faites par les 12 unités de la Protection civile d’Annaba dont 2367 opérations de lutte contre les incendies dans les zones montagneuses, 1744 autres au niveau des accidents de la circulation et 12541 cas dans les sauvetages urbains. Pour le mois de mars 2017, il a été recensé 255 interventions de sauvetage pour 487 opérations globales à travers toute la wilaya en question.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
actualité
Publicité
Derniers commentaires
actualité
Visiteurs
Depuis la création 9 034
Newsletter
0 abonnés
Archives
Albums Photos
Publicité