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31 décembre 2017

LES PTT

Les lettres portant la mention prioritaire arrivent avec un retard de cinq mois

 

Avec 47 bureaux de postes, soit un bureau pour une densité postale pour 1.000 habitants. Au chef-lieu de la wilaya d’Annaba, l’on compte un nombre de 47 bureaux et seulement trois structures situées dans la ville d’Annaba : la Grande-Poste, la poste de la colonne et celle du port sont les plus prisées et les plus mouvementés dans cette localité.

Des informations communiquées par les services d’Algérie poste indiquent que cet établissement public emploie plus de 25 000 employés dans 3300 points de contact, 9900 guichets, 9 centres de tri dont 4 à vocation nationale et internationale, 6 centres de chèques postaux ayant enregistrés plus de 352 millions d’objets traités plus de 800 000 opérations CCP/jour à travers 665 0000 comptes courants postaux et 31 millions d’opérations mandats par an pour émission de paiement. Cette établissement possède 7 centres d’épargne gérant 3,5 millions de comptes pour une rotation de 3 millions d’opérations d’épargne / an. Dans ce chapitre il faut signaler que les employés en tant que facteurs font quotidiennement plus 4310 tournées de distribution ainsi qu’un ramassage dans 3270 boites aux lettres situées sur la voie publique.
Algérie poste possède en plus 730 liaisons terrestres, 150 liaisons aériennes intérieures et 70 liaisons aériennes internationales, mais le plus étonnant pour cette grande institution c’est que malheureusement le courrier notamment des lettres envoyées de l’étranger portant la mention prioritaire adressées à certains intellectuels, auteurs et écrivains ne parviennent jamais à temps et restent retenues pendant des mois au principal centre de triage algérien puis renvoyées à leurs destinataires affichant un retard de 5 à 6 mois. Certaines personnes nous ont avoués que leurs concours et candidatures ont été ratés à cause de cette mal gérance dans le service des lettres chez nous.

D’autres disent que «c’est un acte volontaire commis, un sabotage pur et simple». Cette dernière offre aux citoyens diverses prestations : à titre illustratif, le service des chèques postaux permet d’effectuer différentes opérations à savoir l’imputation des salaires à distance IDS, le service des mandats : carte TEF, social et le mandat IFS/IMO «international Financial system» permettant l’émission et la réception électronique des mandats internationaux avec les pays qui sont connectés. En outre il faut souligner que le service western union de son coté permet le transfert de fonds en provenance de plus de 190 pays de par le monde à percevoir en espèce dans la monnaie nationale auprès des établissements postaux.
A cela s’ajoute plus de 110 DAB qui notamment sont des distributeurs automatiques de billets de banque étant d’ores et déjà en service et répartis à travers le territoire national. D’autres importants services sont également ouverts au public à titre d’exemple, le service EMS qui est une prestation destinée au monde des affaires, 116 établissements postaux participent à ce service à travers tout le territoire national. Algérie poste a par ailleurs des relations en EMS avec 78 pays et les tarifs pratiqués sont attrayants, indique-t-on. Pour ce qui concerne le volet des colis, c’est les envoies de marchandises dont le poids unitaire ne peut dépasser les 30 kg. A noter en fin que cette grande structure a mis à la disposition des administrations, sociétés et particuliers le publipostage étant un moyen de support publicitaire distribué à domicile dans les enveloppes CCP.

Le paroxysme des fonctionnaires
A l’approche de chaque fin du mois et même avant qu’il ne s’achève, voilà de nouveau la scène désolante de la grande pagaille qui se répète au niveau de la quasi-totalité des centres payeurs de Annaba ville. Selon toute vraisemblance, le spectacle est identique à El Hadjar, El Boubi Sidi Amar et à la grande poste du centre ville ou ces centres payeurs des postes et télécommunications font l’objet d’une réelle confusion.
En effet à la fin de chaque fin du mois, de plus en plus de monde dans ces lieux la majorité des usagers sont des étudiants, des retraités et des fonctionnaires surtout. De toute évidence suite au manque de moyens humains et matériels et à cause des micro- ordinateurs qui tombent tout le temps en panne, paralysant ainsi le fonctionnement des établissements, les citoyens se retrouvent malheureusement bloqués pour toute la journée dans des chaînes interminables et fatigantes devant les guichets afin de retirer leurs paies.
En tout état de cause, fonctionnaires, étudiants retraités et pensionnaires sont confrontés à des rixes et engueulades de toutes sortes. D’après les constatations faites, il semblerait que la majorité des agents des PTT sont réellement dépassés par ces événements ces derniers temps. Tous les guichets qui débordent par ce monde avancent une même réponse en disant que :«le micro s’est arrêté alors patientez !» Et c’est à ce moment-là qu’un climat de tension règne dans ces lieux. Les usagers s’en prennent alors aux agents en criant que ces machines fonctionnent comme elles veulent, on avance l’argument pour justifier l’anomalie : «la panne vient d’Alger ce n’est pas notre faute !» Rétorque-t-on. 

A ce sujet il est à souligner que dans tous les centres payeurs des postes et télécommunications visités il existe deux ou trois micro-ordinateurs mis à la disposition d’une population de prés de 600 000 habitants. Devant cet état de fait, les clients sont obligés de rebrousser chemin sans toutefois avoir récupére leur dus, c’est réellement le parcours du combattant pour les usagers qui n’ont cessé de réclamer le minimum de modernité et d’efficacité dans le but de retirer sa pension ou faire parvenir un mandat. Il faut d’autre part signaler que beaucoup de personnes âgées se sont lassées d’attendre péniblement parmi une foule agglutinée durant de très longues heures leur tour pour apprendre finalement qu’elles n’ont pas encore de liquidités.
Tel est le véritable calvaire pour ces clients âgés qui sont dans l’obligation de revenir un autre jour et tôt le matin comme le cas d’une sexagénaire qui nous a dit : «Mon fils je ne peux plus patienter car je suis malade et il faut que je m’en aille !» Telle est la situation et il reste à dire que les hauts responsables centraux des Pet T sont appelés à réfléchir sérieusement à de nouvelles mesures concrètes capables d’améliorer les prestations et soutenir les agences postales dans divers communes du chef lieu de wilaya qui trouvent d’immenses difficultés à satisfaire leurs clients.

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