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13 janvier 2018

TRAFIC DE FAUX BILLETS

Le faussaire voulait acheter un véhicule avec plusieurs faux billets de banque

Agissant sur la base d’informations précieuses, des policiers de la sûreté urbaine relevant de la localité de Sidi Salem à Annaba ont neutralisé à temps et en flagrant délit l’un des trio d’un réseau de faussaires en activité dans la région.

Agé de plus de 20 ans, le trafiquant était en possession d’une somme de 32 500 DA en fausse coupure de 2000 et 500 DA dissimulée dans sa sacoche, il avait d’acheter une voiture au marché Al izdihar de véhicule d’occasion. Arrêté la main dans le sac avec des faux billets le 7 janvier 2018 et après une minutieuse perquisition de son domicile, les policiers ont découvert des ordinateurs, une imprimante avec scaner Epson et plusieurs milliers de billets contrefaits. L’inculpé a été placé en détention préventive pour son procès. les éléments de la brigade des stupéfiants relevant de la sureté de la wilaya d’El Taref ont fait tomber en ce début de juillet 2017 dans leur filet deux membres d’une bande de malfaiteurs spécialisée dans le trafic de faux billets et de drogue dans la région de Dréan. La police a arrêté les deux hommes entre les communes de Drean et Chbaita Mokhtar en possession de 420 plaques de psychotropes destinées pour la vente et une somme de 10 mille dinars en faux billets de 1000 DA, nous indique une source sécuritaire. Les trafiquants ont été aussitôt placés en détention préventive avant leur jugement. Le phénomène de la contrefaçon des billets de banque s’est développé ces dernières années et prend des proportions alarmantes surtout avec l’infiltration irrégulière des africains sur notre sol et beaucoup d’entre eux avaient été arrêtés en possession de vrais faux billets de 500 et 1000 DA. Il ne se passe pas un mois sans que les services de sécurité mettent la main sur un nouveau réseau de faussaires. Cette fois ci c’est dans la commune d’El Hadjar que trois individus à bord d’un véhicule de marque Chevrolet ont été appréhendés sur l’avenue El Akid Amirouche et lors de la fouille de la voiture il a été découvert 5 billets seulement de 1000 DA en fausses coupures et à la suite d’une perquisition faite dans un domicile de l’un d’entres eux, la police a trouvé 31 faux billets de 1000 DA. Les trafiquants ont avoué la provenance de la fausse monnaie qui provenait d’un complice identifié par les services de police et toujours en fuite. Les faux monnayeurs ont été écroués aussitôt par le parquet d’El Hadjar, a-t-on informé auprès de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya.

Technique utilisée par les faussaires
Les investigations ont permis de révéler la technique utilisée par les faussaires pour fabriquer de fausses coupures de 500 DA et 1000 DA. Il s’agit d’une méthode d’impression des billets de banque à l’aide d’un matériel informatique sophistiqué. Des ordinateurs et des scanneurs de dernière génération. D’après les estimations des enquêteurs, le trafic des faux billets est apparu en Algérie vers l’année 1997 où les faussaires avaient surtout ciblé la monnaie nationale faisant ravage dans les grandes villes comme Constantine, Annaba, Alger et Oran. Or, les services de sécurité avaient durant cette période réussi une opération spectaculaire soit informe-t-on plus de 27 personnes avaient arrêtées en possession d’une 700 000DA en faux billets de banque et face à cet état de fait, les investigations n’avaient jamais pu remonter jusqu’aux véritables commanditaires puisque les réseaux finissent toujours par se reconstituer. A ce thème il est impératif d’indiquer que des mesures préventives et répressives doivent être prises par les pouvoirs publics afin d’éradiquer avec rigueur ce redoutable phénomène du crime. En Algérie les faussaires cherchent toujours à réaliser les meilleures imitations possibles dans leur trafic pour faire tromper tout le monde lors d’écoulement de la marchandise. Il est évident que la masse de faux billets mise en circulation échappe totalement aux contrôles de l’Etat et aux banques et parmi les imperfections du faux billet signalé par des spécialistes, les banquiers révèlent la sonorité au toucher, le filigrane, le numérotage, la couleur, les dimensions du billet et la qualité du papier utilisé. Autant de paramètres capables de déceler les contrefaçons de ce trafic. Dans ce sens, il a rappelé que des ateliers de fabrication de faux billets algériens ont été découverts en France et en Italie où les trafiquants ont trouvé d’autres solutions, ils fabriquent des faux billets de 1000 dinars dans d’autres pays, en France ou en Chine à titre d’exemple. Des centaines de millions de dinars en coupures de faux billets de 1000 dinars ont été découvertes à l’intérieur d’une mystérieuse usine située en pleine forêt en Seine-et-Marne, à Paris. Le 18 avril 2009, la police lyonnaise a découvert une importante affaire de fabrication de faux billets en fausses coupures de 1000 dinars avec de vrai papier de billets de banque de 1000 DA et toute la confection de ces vrais-faux billets est faite par les trafiquants de façon «irréprochable», rendant difficile leur détection. La saisi en 2010 d’un «pactole» de l’ordre de plus 27 milliards de centimes, principalement des billets de 1000 DA hautement confectionnés et à l’aide desquels les trafiquants avaient inondé, dans une première phase, la place financière de la région de Annaba, qualifiée de plaque tournante, puis toute la région de l’Est avait permis l’arrestation de 39 d’individus, originaires entre autres, d’Annaba, Tébessa, Batna, Aïn M’lila, Constantine, El-Eulma, Sétif, Bordj Bou-Arréridj et Alger Des vrais faux billets qui seraient confectionnés en Chine avec du papier de qualité dérobé en France et introduits au pays par des filières spécialisées, ont fait plusieurs victimes, dont le Trésor public, voire même la banque BNP Paribas de Annaba, dotée pourtant de moyens de détection de dernière génération, révèle-t-on . Outre, la police financière italienne (GDF) avait saisi en 2010 dans une imprimerie clandestine située dans la région de Naples (sud) des faux dinars algériens d’une valeur totale d’environ 3,5 millions d’euros et avait arrêté une personne. Des machines d’imprimerie sophistiquées, 350 000 billets de 1000 dinars algériens chacun et une importante quantité de papier spécial avaient été découvertes. Les faux billets saisis étaient d’une qualité très élevée car ils avaient été imprimés sur du vrai papier à billet avec les filigranes, muni d’un fil de sécurité, indique-t-on.

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