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17 septembre 2018

textile

L’armée est les autres corps sont les seuls clients du made in Algeria

 

La première usine de filature du Complexe des Textiles de Relizane a ainsi démarré sa production le 15 mars 2018, A indiqué le communiqué du ministère de l’industrie Réalisé dans le cadre d’un partenariat, conclu selon la règle des 51/49%, conduit par la société mixte algéro-turque Tayal, détenue par des actionnaires composés des entreprises publiques algériennes CetH, Texalg, la SNTA et la société turque Intertay, filiale du groupe turc Taypa, ce projet porte sur la réalisation, dans une première phase, d’un complexe intégré de production de tissu et d’habillement constitué de huit usines de production avec une prévision de production annuelle de l’ordre de 44 millions mètres linéaires pour le tissage, 12 200 T pour la filature et 30 millions de pièces pour les différents produits pantalons, tricots, chemises dont 60% destinés à l’export

 

Aujourd’hui, le textile algérien couvre seulement 4% des besoins locaux et ne représente que 0,15% du PIB national. Pourtant, il était l’un des fleurons de l’économie avec 150 millions de mètres linéaires fabriqués, tous types de tissus confondus (habillement et ameublement). Il représentait 5000 entreprises publiques ou privées, 200 000 salariés, dont 55 000 dans le public. L’Algérienne des textiles, TEXALG SPA issue des différentes restructurations qu’avait connue l’industrie textile Algérienne depuis la création de la toute première Société Nationale de Confection SONAC, le 03 Septembre 1964 sous le décret N° 64-272 qui devient Société Nationale des Industries Textiles SONITEX le 22 juillet 1966 par ordonnance n°66-218, complétée par l’ordonnance n°72-47 du 03/10/1972.
L'industrie textile avait abouti à la création du Groupe Industriel du Textile TEXMACO avec ses 24 unités de production le 10 Août 1999 qui donna naissance à TEXALG SPA avec 17 unités de production réparties à travers le territoire national le 08 Décembre 2011.C’est très difficile de réhabiliter les anciennes entreprises algériennes dissoutes dans les années 90 afin de pouvoir réparer l’outil national et le préparer une fois pour toute à la concurrence internationale qui est d’ores et déjà très avancée et rude. Certainement en Algérie le secteur de l’industrie du textile souffre d’une faible production et d’un bon savoir faire sachant que nos sociétés détiennent 10 % des parts du marché algérien de la confection estimé à 2 milliards de dollars.
Le marché qui d’après des économistes représente environ 400 millions de mètres linéaires soit 2 milliards de dollars en termes de valeur tandis que l’essentiel des besoins de l’Algérie en matière de textiles est importé en devis à prix fort. Le gouvernement devrait songer à récupérer certains marchés détenus par des entreprises étrangères en Algérie pour en réduire la facture des importations et surtout donner la marque made in Algeria. Or, l’entrée de la chine à L’OMC et le démantèlement de l’accord sur les textiles et vêtements avait modifié la configuration du marché mondial de la confection et de la bonneterie permettant à la chine de bénéficier de la clause de nation la plus favorisée auprès des pays adhérents à l’OMC.
Au cours de la dernière décennie, le marché mondial des produits du textile et l’habillement avait évolué sur plusieurs plans soit sur le plan techniques et des matériaux utilisés, sur la façade des gouts des consommateurs ou alors sur l’emprise des marques sur le marché et de son corollaire, la contrefaçon. Les phénomènes de marques et de mode s’imposent à l’ensemble des marchés et l’isolement provoque une faiblesse comme celui du secteur textile algérien. Constate-t-on. L’Algérie s’était fermé les portes de l’exportation de produits textiles avec un petit chiffre de 3,2 millions de dollars en 2002 par rapport à celles de la Tunisie et du Maroc qui étaient de 6,8 milliards de dollars pour la même année.

L’Etat algérien veut soutenir les industries lourdes 
Certainement le gouvernement algérien a pris la décision de soutenir les industries lourdes dont le textile afin de pouvoir augmenter les parts de la production nationale à 25 %. Les entreprises du secteur avaient bénéficié de crédits bancaires estimés à 23,5 milliards de DA et le CPE conseil des participations l’état avait opté un plan d’assainissement du secteur en approuvant la transformation des sociétés publiques du textile en deux grandes entreprises , l’une qui regroupe sept sociétés est détenue par le ministère de la défense avec un capital de 60% qui est une société publique des chaussures et d’habillement et l’autre à 40% qui est la société de gestion des participations des industries de transformation produit les tenues militaires et ceux des autres corps de l’Etat.
Dans cette vision, il faut souligner que le secteur regroupe 23 entreprises relevant du groupe des industries textiles comprenant 5 filières : les habillements et chaussures, la laine, le coton, la soie et les tissus industriels pour un chiffre d’affaires de 10 milliards de DA et une main d’œuvre de 8141 travailleurs. Une redynamisation du secteur en question qui est nécessaire devrait passer par un plan des relations avec des partenaires nouveaux pour fixer une production sous licence, sous-traitance et processing ou alors par la création des centres techniques du textile pouvant former la nouvelle génération.
En effet par manque d’un bon savoir faire technique dans cette filière économique, le dernier rapport de l’Office national des statistiques (ONS) sur l’évolution de la production industrielle indique que Durant les neufs premiers mois 2013, la production industrielle dans le secteur des textiles a enregistré une baisse de 1,1% alors qu’en 2012, la filière avait enregistré une baisse de 12,7% en termes de production contre 13% en 2011 et pendant les années 1990, le secteur avait connu une situation critique avec la fermeture d’une vingtaine d’entreprises, et une perte d’emplois évaluée à 150 000 dans le privé et 30 000 dans le secteur public.
En 2011, un plan de sauvetage, doté de 135 milliards de dinars soit 2 milliards de dollars avait été lancé pour assainir totalement les dettes des entreprises du secteur. Dans le cadre de ce plan, le secteur des textiles avait bénéficié d’un assainissement financier estimé à 62 milliards de dinars, permettant la couverture du déficit bancaire et des dettes d’investissement qui étaient de l’ordre de 62 milliards de Da.
Informe-t-on. A ce titre il est important de signaler que l’entreprise nationale des textiles de la wilaya de Tlemcen ex-Sonitex qui demeure importante dans le domaine, possède capacité de production est de 959 tonnes en filature, 2241 tonnes en tissage et 2518 tonnes pour le finissage. C’est une production variée dont bleu du travail, gabardine, satin, parka et jean. le complexe a réalisé en 2011 un chiffre d’affaire de plus de 70 milliards de dinars et un contrat de 54 milliards de centimes a été signé avec l’armée, soit 50% de la production de 2012. Celui-ci importe annuellement, pour 40 milliards de centimes, 900 tonnes de coton et 350 tonnes de polyester et exporte 100 000 mètres linéaires de toile de jean vers l’Europe, apprend-on.

 

 

 

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