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8 septembre 2019

TUNISIE

Course acharnée pour la présidentielle 2019

Le candidat à la magistrature suprême, l’ancien président Mohamed Moncef Marzouki a entamé, lundi 2 septembre 2019, à Sfax, sa campagne électorale pour la présidentielle anticipée sous le signe « l’avenir nous unit ». Dans un discours prononcé, devant ses partisans, à la Foire internationale de Sfax, le candidat a promis, une fois élu, de rendre justice à la région de Sfax pour qu’elle retrouve sa place de locomotive économique.

 

Ce candidat a réaffirmé la volonté d’œuvrer au respect de la primauté de la loi et de son application à tous et de lutter contre la corruption et le terrorisme. Pour son programme électoral l’intervenant a mis l’accent sur l’intérêt qu’il accorde à la recherche de solutions aux difficultés et aux problèmes sociaux, citant notamment le chômage. Par ailleurs Merzouki a sollicité le soutien du mouvement Ennhdha lors de cette échéance électorale. Le même jour l’ex- chef de gouvernement candidat du parti Al Badil Ettounsi, Mehdi Jomaa, a entamé à Bizerte, sa campagne électorale pour la présidentielle anticipée.
Dans un discours prononcé à Bizerte-nord, le candidat souligne la volonté d’œuvrer au respect de la primauté de la loi et de son application à tous. Evoquant son programme électoral, il met l’accent sur l’intérêt qu’il accorde à la recherche de solutions aux difficultés et aux problèmes sociaux, tels que le chômage et la migration irrégulière. Jomaa insiste sur le rejet de toutes formes de terrorisme et de fanatisme, soulignant son soutien à la liberté de pensée et de création, a rapporté un media tunisien.
Son parti, dit-il, s’est mis, depuis deux ans, à l’écoute des préoccupations des citoyens et tente de trouver les solutions adéquates à ces problèmes. Il a choisi de lancer sa campagne électorale à Bizerte, pour le symbole que représente la région dans la lutte nationale, explique-t-il. Lors de sa visite dans le gouvernorat, Mehdi Jomaa s’est rendu, à la localité d’Oued Erroumi située entre Zarzouna et Menzel Jemil.

RACHID GHANNOUCHI VEUT ADOPTER UNE PENSEE CONSENSUELLE
Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha a déclaré pour sa part que la Tunisie a encore besoin de consensus et qu’elle est loin de pouvoir être gouvernée par un seul parti, «même démocratiquement». S’exprimant au cours d’une conférence de presse au palais des Congrès à Tunis pour présenter le programme électoral du mouvement, Ghannouchi a fait observer que même si la politique du consensus a été prédominé par deux personnes, cette démarche a été le seul moyen de sauver le pays en lui évitant les dérives qu’ont connues plusieurs pays de la région.
Ghannouchi a appelé tous les candidats aux prochaines échéances nationales à adopter une pensée consensuelle et à œuvrer à la promouvoir, en tenant compte des exigences de l’étape présente dans le pays. Rappelant que la Constitution a tranché tous les conflits idéologiques secondaires. Et d’ajouter que le défi aujourd’hui ne concerne pas les questions identitaires mais plutôt le quotidien du Tunisien.

 

 

 

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