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21 décembre 2019

tunisie

DES NOUVEAUX PERMIS DE RECHERCHE APRèS L’éPUISEMENT TOTAL DES STOCKS DE PHOSPHATE

 

Le nombre des permis de recherche dans le secteur minier en Tunisie a été porté en 4 ans (2016-2019), à 128 dont 86 nouveaux permis, a indiqué dans la mi-décembre 2019 à Tunis, le ministre de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises (PME), Slim Feriani. Les nouveaux permis ont aidé à étendre les champs de prospection à d’autres produits non phosphatés dont les sels, le plâtre, le sable et le silice (matériau utilisé dans les domaines de l’énergie solaire, l’électronique, les produits de construction, les céramiques, les verres et autres…).

A ce sujet l’on précise que le nombre des projets d’exploitation est estimé à 70 projets en 2019, dont 24 nouveaux permis, a ajouté le ministre, qui présentait, aux journalistes, le bilan de quatre ans d’activités du département de l’Industrie (2016-2019). La Tunisie a parachevé aussi le projet initial du Code des Mines et a entamé le processus de réforme du Code des hydrocarbures en plus du lancement de 6 études stratégiques pour la réforme du secteur énergétique, a fait savoir le ministre tunisien. EFFONDREMENT DU SECTEUR DU PHOSPHATE SUITE A UNE PARALYSIE DES MINES DE GAFSA Une paralysie générale après l’épuisement total des stocks de phosphate Tunisiens a été vivement constaté ces derniers jours par les spécialistes et économes. En effet les craintes se sont confirmées après avoir atteint leur niveau le plus bas, les stocks du phosphate se sont totalement épuisés, face à une paralysie du bassin minier de Gafsa ; une situation catastrophique pour l’économie nationale jamais connue auparavant, rapporte l’agence tunisienne. Selon Le directeur régional des unités de production du groupe chimique tunisien (GCT) de Gabès, Taoufik Jemal, l’épuisement total des stocks du phosphate, avec l’absence de toute possibilité d’approvisionnement ni par train, ni par camion a engendré l’arrêt de production de l’acide phosphorique, a- affirmé en ce début de février 2018. Dans une communication téléphonique avec Shems, Taoufik Jemal a déclaré que la situation est inadmissible et catastrophique, signalant que cela va avoir des retombées négatives sur les usines de la région qui s’apprêtent à mettre leurs employés au chômage technique et surtout sur Le secteur agricole qui sera également grandement touché, avec l’interruption du ravitaillement en engrais et aliments pour bétail, outre le fait qu’on ne sera plus en mesure d’exporter, a-t-il souligné . Les unités de production de Gabès fonctionnent depuis le début du mois de janvier à 22 % de leur capacité quotidienne, du fait du manque d’approvisionnement en phosphate, leur principale matière première. Le porte-parole de la compagnie phosphate Gafsa a mis en garde ce mercredi 31 janvier contre l’effondrement du secteur du phosphate, du fait de l’arrêt de production, suite au tarissement du phosphate et de l’acide phosphorique. Dans une déclaration au site akherkhabaronline, il a souligné que la Tunisie sera tenue, après l’arrêt définitif de la production, de payer des dédommagements à ses clients importateurs de phosphate, en vertu des contrats signés entre les deux parties. Les unités de Gabès ont produit en 2017, 157 mille tonnes d’acide phosphorique, soit 35% seulement de la production de 2010, qui était de 450 mille tonnes, a-t-il fait savoir, qualifiant la situation de catastrophique pour l’économie nationale dans son ensemble. Il semblerait que cette grave paralysie du basin minier de Gafsa est dû à de nombreuses protestations provoquées par des demandeurs d’emploi issus des délégations de Metlaoui, Mdhila, Oum Laârayes et Rdeyeh qui ont totalement immobilisé le bassin minier, entraînant l’arrêt des sites de production de la compagnie de phosphate de Gafsa (CPG). Il a souligné que la compagnie n’est plus en mesure de recruter, avec l’embauche de 2600 employés en 2013, signalant un manque en termes d’agents de gestion auquel il faut pourvoir. La production en 2008 était de 8 millions tonnes, contre l’emploi de 1500 agents. Aujourd’hui, la production est d’un million de tonnes, face à l’emploi de 11 mille agents, a-t-il noté.

 

 

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