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22 janvier 2020

ALGERIE

Les déchets hospitaliers, un réel problème épineux pour nos hôpitaux

 

 

Selon les constatations faites dans la plupart des structures hospitalières, la gestion des déchets s’effectue dans la majorité des cas d’une manière anarchique. En effet, ils sont transportés dans des véhicules inadaptés appartenant aux services communaux de la wilaya.

 

Les 236 incinérateurs qui existent au sein des établissements hospitaliers ne sont pas opérationnels, seuls nous signale-t-on quelques uns fonctionnent et servent à l’incinération des déchets infectieux. Ces incinérateurs sont souvent de technologie obsolète et génèrent une pollution atmosphérique importante, faut-il souligner que les comités d’hygiène des hôpitaux sont inopérants par manque de spécialistes en épidémiologie ou de techniciens hygiénistes. Dans ce chapitre il est impératif de relever que certains centres hospitalo-universitaires du pays dont ceux du CHU de Blida, Tizi-Ouzou et Annaba sont classés comme des structures trop polluantes.
La sonnette d’alarme fut tirée dans les nombreuses journée d’études sur la création d’un Conservatoire national de formation pour la protection de l’environnement organisé par le ministère de l’Environnement, apprend-on. A en croire des formations sur la gestion des déchets avaient été lancées pour sensibiliser les employés des institutions sanitaires sur notamment les dangers des déchets hospitaliers, indique-t-on. 
D’après les chiffres avancés récemment il existe plus de 22 000 tonnes de déchets dont 410 tonnes sont toxiques qui proviennent particulièrement des hôpitaux et des polycliniques. Les déchets spéciaux sont note-on dans les wilayas d’Alger, Béjaïa, Skikda, Annaba, Oran et Tlemcen. Le taux des déchets produit dans ces villes avait atteint les 87% avec une moyenne de 282 000 tonnes par an. Les quantités des déchets médicaux et pharmaceutiques dont les produits périmées oscillent entre les 12 000 à 15 000 tonnes par an. On trouve dans les déchets hospitaliers trois sortes de déchets, les toxiques, les infectieux et les anatomiques. Les plus dangereux et mortels sont les déchets infectieux qui peuvent être à l’origine explique-t-on de maladies très graves.
Seulement 130 incinérateurs de déchets fonctionnent dans 250 unités d’incinération et les déchets infectieux ils contiennent des germes pathogènes. Or, la filière d’élimination des déchets d’activités de soin demeure ni organisée ni sécurisée dans la majorité des établissements hospitalièrs. A titre d’exemple le CHU de Annaba reste une structure hospitalière polluante et il est temps de doter sérieusement les services concernés de moyens appropriés pour lutter contre cette agression de l’environnement et protéger les vies humaines.
Malgré des dispositions qui avaient été prises en matière hygiène hospitalières, des maladies infectieuses continuent de faire des victimes dans différents services à risque des hôpitaux et quelques spécialistes avaient révélé que 60% des infections sont imputables au lavage des mains avec un pain de savon.

 

 

 

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